Une journée pas comme les autres… #PZero30th #Part2

Quand le service presse de Pirelli m’a lancé une invitation ou plutôt une fête d’anniversaire. Je me suis dit encore un évènement paillettes avec des bulles, et des belles pin-ups…

Vous avez loupé le petit-déj’ de 670ch ? Rafraichissez-vous avec la première partie ici

Atelier Slalom dans l’eau !

C’est aussi l’occasion d’avoir un premier contact avec des compactes sportives, plutôt expéditives. L’exercice est simple, slalom très serré à 50km/h sur sec puis sur mouillé à 40…Je savais que ça allait être difficile de résister à l’appel des turbos…

Mercedes A45AMG

On s’installe, pas vraiment le temps de faire connaissance. Le bruit est là, les sensations aussi sur ce petit exercice loin d’être monotone, surtout enquillé à 80′ . C’est dans ce genre d’exercice que le rôle des pneus est crucial. La voiture reste stoïque malgré les changements d’appui violents. Même impériale dans cet exercice contraigant. À la sortie de la zone de pluie, le 2.0L peut enfin cracher ses 450nm aux 4 roues. Sensations intéressantes pour une compacte dans les 2 grandes courbes abordées après ce slalom. Elle mériterait un essai plus complet…Les 4 anneaux gris vernis me font déjà du pied pour la prochaine round…

Audi RS3

Après la découverte du tracé, j’ai la chance de choisir entre plusieurs autres sportives. J’étais impatient de comparer l’AMG à la RS. Bien installé, ambiance plus rigoureuse que l’A45, on lui donnerait le bon dieu sans concession. Il ne fallait pas s’y fier. La compacte a un sacré répondant. J’envoie le slalom. La boite semble encore plus rapide, la voiture presque plus incisive. Je me régale, cette RS3 est jouissive. C’est la bombe urbaine par excellence. Premier contact réussi et privilégié sur circuit…elle mérite elle aussi une escapade champêtre pour juger de sa versatilité.

Pain-Surprise en Lamborghini Huracan Spyder ou en en Audi R8 V10Plus ?

Avant un bon déjeuner d’anniversaire, il devrait toujours y avoir un pain surprise. Et Pirelli avait bien fait les choses. C’est nul autre que Monsieur Jacques Lafitte (32 podiums dans sa carrière de 12 ans en F1), sa fille Margaux et Paul Belmondo qui nous l’ont servi ! Un baptême avec des pilotes d’exception dans des montures plutôt sympas…

J’aime les légendes, alors j’ai naturellement choisi d’embarquer avec Jacques pour m’en mettre plein la gueule. Notre bolide: la dernière Audi R8 en V10 Plus. Oui, oui, le circuit pour nous tous seul avec 610ch, un chassis exceptionnel et une légende.

Bien à l’aise à ras du sol, on rentre sur la piste au ralenti. C’est que l’Audi est mise à mal depuis plusieurs dizaines de tours à fond. La température d’eau est trop élevé. Jacques me rappelle à juste titre que ce n’est pas une voiture de course mais bien une sportive de série …qui marche diaboliquement bien. Ça nous laisse le temps de discuter des progrès de ces GT de série. On envoie doucement et on apprécie le mordant des freins céramique…infatigables selon Jacques.

Jacques enroule la R8 dans les virages à la corde et mon corps encaisse les G sans broncher.

Température d’eau OK, on repart ! Jacques est super décontracté. Pas de casque, pas de gant, c’est finalement une GT parfaitement utilisable au quotidien. Le régime s’emballe pour tutoyer les 8000tr/min à chaque levée de palette. C’est jouissif et on arrive déjà à 280′ au bout de la ligne droite quelques peu irrégulière. Et là, le vrai régal commence, Jacques enroule la R8 dans les virages à la corde et mon corps encaisse les G sans broncher.

Le grip de cet R8 parait encore plus phénoménal que celui de la Ferrari. À peine le temps de revenir sur la conduite des F1 des 80’s, je lui demande pourquoi avoir choisi un Koleos comme daily driver…je reste dubitatif le sourire aux lèvres lors de notre retour aux stands. C’est la cerise sur la matinée ! Un beau moment d’adresse pour exploiter le plein potentiel du nouveau monstre d’Ingolstadt. Après cette surprise savoureuse, c’est déjà l’heure de prendre la route de Reims pour la mission Lunch !

Pas de répit pour autant, je délaisse la joyeuse navette (un Mercedes V) pour rouler cheveux au vent plein gaz en Camaro ZL1 avec près de 650ch ! Pas de recherche de grip ultime ici, mais bien un bruit foudroyant avec sa ligne modifiée.

Je dois dire qu’après un repas dans un cadre idyllique (les Crayères à Reims), on rêve d’un peu de répit pour assurer une saine digestion. Le programme est bien fait, les routières Maserati, Jaguar et BMW assureront la ballade sous forme de road-trip pour finir la journée en beauté.

GranTurismo, brutale

La GranTurismo est là aussi pour ceux qui sont rester sur leur faim du matin. Plus que les performances, c’est ici aussi le bruit qui prime. Difficile de rivaliser même pour la ZL1 modifiée. C’est bien l’art de vivre à l’italienne et la brutalité qui sont mis à l’honneur. À consommer sans modération dans les tunnels.

Maserati Ghibli…Diesel

Mais ce fut l’occasion de gouter à l’art de vivre des grandes routières aussi. Et cette italienne a une saveur bien particulière. Éloignée des ténors du segment, ma ballade en Ghibli 3.0D a été une belle surprise…quoique le doux bruit du V8 manque à l’appel. Mais ce passage au diesel était presque obligé pour espérer atteindre les objectifs ambitieux du Trident…Boite 8 hyper douce et assez réactive, confort de suspension excellent sur ces routes champenoises sinueuses mais en bon état. Définitivement, une berline au long cours qui pourrait mériter qu’on lui dessine quelques escapades sur-mesure…

BMW 730dL, smooth ride

Je l’avais découverte au dernier salon de Francfort. Et l’intérieur m’avait impressionné par sa qualité de fabrication. Mais bien plus que sa conduite, c’est bien le confort des places arrières qui m’appelait. Ça tombe bien, Marine, la charmante hôtesse de Pirelli avait quelques questions à nous poser. C’est la magie du « L », cet empattement qui permet de relaxer au complet. Sièges royaux ventilés avec fonction massage. Cet accueil est princier quoique un peu trop bavarois à mon goût. Presque trop germanique et sportif pour moi, j’ai une préférence pour la classe S et les anglaises.

Ce road-trip digestif nous a finalement emmené dans les entrailles de la cave Laurent-Perrier. Une visite à travers le temps pour cette vénérable maison bicentenaire. Il fallait bien des bulles pour fêter dignement le 30ème du plus célèbre gommard italien !

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Un grand merci à l’équipe de Pirelli France, aux instructeurs et au personnel du circuit Bosch de Juvincourt pour leur accueil et leur professionnalisme.